Post geographic project

Vendredi 6 septembre à 21h.
Dôme de Larrey (Terraube).

→ Une création du photographe Arno Brignon et du musicien Hélios Quinquis qui mêle photographie, vidéo, son, musique et texte dans une performance immersive qui interroge notre rapport à la nature et, plus largement, la question de la préservation de notre monde et d’un futur incertain.

” La nature sauvage tant vénérée n’existe plus. Partout, l’homme creuse les montagnes, désertifie, déforeste, prélève l’énergie de la terre pour ses besoins ; il détruit inexorablement cette planète qui lui est pourtant vitale. Dans le même temps, l’homme place son rapport à la nature comme essentiel, elle est le contre-point de notre société de consommation ; synonyme d’une beauté et d’une pureté perdues dans les affres de la croissance. Par la main de l’homme, la nature passe de son état sauvage à celui de musée dans une tentative de préserver ce qui reste, d’en garder la trace pour les générations futures. Des parcs nationaux sont créés, des sites d’exception équipés, modifiant encore une fois la nature. Les sites les plus spectaculaires sont appelés à devenir les temples de cette nature perdue. Les hommes s’y succèdent, en pèlerinage. Ils marchent, regardent, touchent cette nature si belle et désormais protégée. Un moyen de se rassurer peut-être, de se déculpabiliser de ces pertes inexorables par ailleurs.

Alors entre destruction et protection, nous nous rendrons sur les sites emblématiques du territoire pour y interroger ce paradoxe planétaire. Nous y récolterons sons et images, comme les scientifiques y prélèvent des échantillons. Ces ponctions du réel sont la base d’un récit auquel s’ajoutent texte et musique.

Le spectacle découpé en cinq actes se veut immersif et place le spectateur dans une temporalité qui semble hésiter entre le récit d’anticipation et la nostalgie d’un monde perdu ; lui donnant à voir une nature modifiée par l’homme, ce soit par ses actions passées ou par le procédé de création artistique mis en oeuvre. Les deux interprètes seront positionné devant des écrans géants où seront projeté films et photographies. Musiques et textes viendrons accompagner le spectateur dans les différents voyages chaotiques proposés en images, posant les constats de possibles en devenir, sans en donner de réponse. “

45 minutes, tout public, gratuit. Bar et petite restauration sur place. En partenariat avec Larrey du Temps et Culture Portes de Gascogne.


arno-brignon.fr
lehqq.fr
larreydutemps.com

« Larrey est un petit paradis un coin du Gers un peu oublié où nous cultivons ce que nous avons de plus précieux : notre santé. Un lieu qui respecte et protège la biodiversité et qui propose un ensemble de pratiques, permettant de se ressourcer au milieu de la nature. C’est aussi comprendre et apprendre à aimer vivre vers un retour aux sources, nos origines en cohérence avec notre Histoire. »


L’Été photographique de Lectoure.
Du 20 juillet au 22 septembre 2019.
En savoir plus. .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *