L’Été photographique de Lectoure 2017

L’édition 2017

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Partenaires

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Brodbeck & de Barbuat, « Vertigo », série « Vertiges du quotidien », 2006 – 2008 © Brodbeck & de Barbuat

Cette réalité qu’ils ont pourchassée
Eva Borner, Brodbeck & de Barbuat, Stéphane Castet, Delphine Gigoux-Martin, Kahn & Selesnick, Karen Knorr, Laure Ledoux, Julien Magre, Marie Maurel de Maillé, Hans Op de Beeck, Igor Ruf, Josef Sudek, Stéphane Thidet, Estelle Vernay, Sylvain Wavrant


Depuis de nombreuses années, l’Été photographique de Lectoure, axé sur la photographie et les arts visuels au sens large, se déploie dans des lieux historiques et emblématiques de Lectoure. La forte attractivité émanant des lieux patrimoniaux prend ici une envergure remarquable et précieuse pour la vie de la cité. Avec des œuvres qui les habitent, qui parfois résonnent étrangement avec eux, ces bâtisses historiques aux murs épais, à l’atmosphère profonde, mélancolique, parfois sombre, inquiétante, tragique, saturnienne deviennent pour le visiteur une véritable destination contemporaine. à travers le prisme des œuvres, c’est une manière d’imaginer le riche passé de la ville, une façon de redécouvrir des lieux, un patrimoine, une histoire.

Les visiteurs sont invités à une déambulation dans les rues labyrinthiques parsemées d’escales insolites. Une grande maison transformée en centre d’art, un ancien tribunal, un ancien hôpital, une halle aux grains, une petite bâtisse et son jardin attenant appelée la Cerisaie… Certains lieux deviennent des espaces d’expositions temporaires le temps d’un été… Des lieux uniques, singuliers, parfois bizarres et bancals mais jamais banals qui vont participer activement, par leur situation géographique dans la ville, leur fonction, leur architecture, leur atmosphère, leur odeur, leur texture à la petite histoire de l’édition hérissée 2017 du festival de Lectoure.

À l’ère objective et rationnelle du tout contrôle, face aux différents phénomènes de dématérialisation, à la virtualité croissante, il s’agira de partir loin, loin… Un étrange voyage au pays des atmosphères, pour convoquer et réanimer, entre fiction et réalité, la dimension narrative de la ville de Lectoure et réveiller, en une bienfaisante bouffée de présent, les fantômes du passé.

Une exposition est une constante mise à l’épreuve de notre perception du réel, de notre capacité à la partager avec le public. Cet été à Lectoure, l’art stimulera nos émotions intimes et profondes à travers la diversité des mondes traversés. Il y sera question d’atmosphère, de climat, de sensation, d’impression, d’immersion, d’expérience, de turbulence, parfois de brouillard, de peur, de frayeur et de fantôme.
Les artistes conviés abordent la création contemporaine sous l’angle du rapport à l’affect, au sensible, à l’émotion, à la mélancolie. Des artistes reconnus, en début, en milieu de carrière, des œuvres et des installations proposées autour de la thématique des mondes rêvés, des mondes imaginaires, des mondes parallèles, des mondes engloutis, d’une réalité mise en scène, transcendée, amplifiée, modifiée, poétisée. Les artistes invités donnent une large place à l’imaginaire et flirtent avec le monde des atmosphères. Ils capturent la mélancolie silencieuse de l’homme, ses peurs, ses obsessions et se concentrent sur cet espace étroit entre notre existence et le monde des rêves.

Qu’elles soient photographiques, vidéos, filmiques, ou encore qu’elles prennent la forme d’installations sculpturales et sonores, les œuvres proposées peuvent avoir un lien avec une certaine forme de méditation, une expérience contemplative, déroutante où le temps paraît suspendu. Les œuvres dérangent l’ordinaire et mettent en avant l’inquiétante étrangeté qui peut jaillir du quotidien. Les œuvres ébruitent, propagent par des voies multiples, parfois allusives, des histoires. Entre le clair et l’obscur, entre les spectres et les apparences, les œuvres convoquées appartiennent d’avantage au domaine de la fiction qu’à celui des évidences. Ces trames narratives surgissent, mettant en scène la vision d’un intérieur peuplé d’un étrange bestiaire, l’évocation décalée, décadrée, d’un moment de la vie quotidienne, un paysage presque mirage. Certaines œuvres ont un impact physique et / ou visuel et provoquent chez le spectateur un émerveillement, une émotion immédiate.


Jours et horaires d’ouverture

Du 15 juillet au 24 septembre 2017.

Tous les jours, de 14h à 19h.
Pass 5 euros.


Documents disponibles

Dossier de presse
Guide du visiteur
Guide ludique
Dossier pédagogique